lunes, 16 de noviembre de 2015

esto también es sostenibilidad....SOCIAL

A VECES LA VIDA TE DA UNA BOFETADA... Y NOS CAMBIA LA VIDA.
aquí os dejo la carta de una estudiante E+ del Instituto francés con el que trabajamos...

Vendredi 13 novembre 2015 au soir, à Paris, il faisait beau et doux, et la pause bien méritée du week-end s'annonçait des plus agréables.
Dans les cafés des quartiers Charonne et Oberkampf ou aux abords du canal Saint-Martin, comme partout ailleurs, des personnes aussi diverses que peut l'être notre beau peuple de France, se délassaient après le labeur de la semaine.
D'autres, après peut-être avoir passé un temps entre amis à une terrasse, avaient plutôt choisi la bonne humeur d'un concert au Bataclan, pour faire le plein d'énergie, pour « faire la fête ».
Pour d'autres encore, rien de tel que le sport pour « vibrer » : la fraternité des stades, l'émotion vécue ensemble, le plaisir des sensations fortes, dans l'ambiance décontractée d'un match amical France-Allemagne.
Vendredi soir, pour profiter de la vie entre amis et de la belle et simple liberté de discuter, ou pour se défouler sur la musique qu'on aime, ou encore pour se passionner pour son équipe sportive de prédilection, il y avait l'embarras du choix.
Vendredi soir, pour ceux qui méprisent le débat et la libre discussion, qui vomissent la culture au point de la dynamiter, qui méprisent l'effort et l'idéal d'une société où tous aspirent à vivre ensemble, à faire de grandes choses ensemble, quelles que soient leurs différences – eh bien, hélas, pour ceux-là aussi, il y avait l'embarras du choix.
Alors, au nom d'une idéologie barbare et dans une pulsion de mort si terrible que, dès le départ, ils s'étaient promis d'en être eux-mêmes les victimes, ils ont tiré.
Froidement, méthodiquement, avec pour seul but de tous nous rendre otages de leur cauchemar binaire, fanatique, totalitaire.
Ils ont tiré, ils ont tué, et ils se sont tués dans un effort pour tuer plus encore.
Nous pleurons nos victimes : cela aurait pu être notre père, notre mère, notre frère, notre soeur, notre voisin(e), notre ami(e).
Cela aurait pu être chacun ou chacune d'entre nous.
Alors nous nous recueillons, et plus que jamais : prenons l'engagement de chérir et revendiquer qui nous sommes, et qui nous ne voulons pas être.


Vive la République, et vive la France.



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